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Fancy Ghetto Deluxe

by Alexandre Désilets

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1.
Au diable 03:20
Dans un vieil appartement près du quartier des arts Le décor s’est planté pour une histoire en retard J’vais pas rester là à t’attendre… au diable! Entre la cuisine et la chambre Je prends la porte à chaque fois L’endroit où je vais Les gens sont distants, mais je m’y plais Quand on n’a rien à se dire On danse toute la nuit Comme ça, on a l’impression d’être un peu moins seul Je ne fais que tuer les heures attendant que tu sois mienne Je creuserai mon enfer, à vouloir que tu reviennes À vouloir que tu reviennes Notre amant esseulé marche au pas de l’ennui Mais qui n’est pas insomniaque face au soleil de minuit? Elle a le visage d’un ange… au diable! J’ai les yeux cernés à l’attendre Dis-moi au moins si tu viendras L’endroit où je vais Les gens sont finis, mais je m’y fais Je ne fais que tuer les heures, attendant que tu sois mienne Je creuserai mon enfer, à vouloir que tu reviennes Je ne fais que tuer les heures, attendant que tu reviennes Je creuserai mon enfer, à vouloir que tu sois mienne
2.
Fancy ghetto 04:17
Sur le patio d’un resto des plus branché Les beaux et les belles aiment beaucoup défiler Jamais à ma place dans ce fancy ghetto Mais je viens pour celle dont je suis fou à lier Seul dans mon coin à l’admirer de loin Je bois en son nom, elle qui ne connaît pas le mien De toute façon, pourquoi elle s’en rappellerait De ce pauvre diable dont personne ne se souvient? Je ne suis pas assez beau, pour que tu m’aimes, ne trouve pas les mots Quasi Quasimodo, défend sa reine, mais n’est pas assez beau Pour elle de toute façon... Je ne trouve pas les mots… Orné d’une fleur, le cœur endimanché Non, je n’ai plus peur, et me décide à lui parler Mais devant le bar, la garde est si rapprochée Que plus je m’avance, plus j’en suis éloigné Pourquoi, à ses yeux, je ne puis être l’âme sœur? Je suis invisible et ça fait mal au cœur Mais c’est ma reine et je suis prêt à tout Oui, ce pauvre diable se traînerait à genoux Je ne suis pas assez beau, pour que tu m’aimes, ne trouve pas les mots Quasi Quasimodo, défend sa reine, mais n’est pas assez beau Pas assez cool pour elle de toute façon Je ne suis pas assez beau, pour que tu m’aimes, ne trouve pas les mots Quasi Quasimodo, défend sa reine, mais n’est pas assez beau Pas assez cool pour elle de toute façon Je ne trouve pas les mots Oh! donnez-moi les mots Dans le fancy ghetto Rien de trop beau, au fancy ghetto
3.
Perle rare 04:01
Un radar allumé Dans la nuit blanche Qui balaye les fonds Pour un bout de liberté Ma perle rare Tu cours après le plomb Et toujours au nom de l’amour Tu es décidée À te laisser couler Emportée par le charme Les mélodrames D’une vie inventée On te promet le monde Mais tu vaux mieux que ça Tu vaux mieux que tous ceux à qui tu ouvres les bras J’ai cent mille raisons Je t’en prie, écoute-moi…Tu vaux mieux que ça Et toujours au nom de l’amour Tu es décidée À te laisser couler Emportant les dommages Et les brillants D’un rêve adolescentUn radar allumé Dans la nuit blanche Qui balaye les fonds Pour un bout de liberté Ma perle rare Tu cours après le plomb Et toujours au nom de l’amour Tu es décidée À te laisser couler Emportée par le charme Les mélodrames D’une vie inventée On te promet le monde Mais tu vaux mieux que ça Tu vaux mieux que tous ceux à qui tu ouvres les bras J’ai cent mille raisons Je t’en prie, écoute-moi…Tu vaux mieux que ça Et toujours au nom de l’amour Tu es décidée À te laisser couler Emportant les dommages Et les brillants D’un rêve adolescent
4.
Où sont passées les années, tous ces jours où j’ai vécu? Si je n’ai pas changé, pourquoi je ne me reconnais plus? Comment cette histoire se finira? Raconte-moi... Les amours de printemps ne coulent plus dans mon sang Les oiseaux revenus ne veulent plus chanter comme avant Aujourd’hui tout m’est égal, bien égal… J’ai essayé de dompter la pluie D’être un peu moins triste Longtemps j’ai laissé tourner la vie Comme un vieux disque Faussé sur l’hymne à la joie J’ai supplié à la vie d’exister, je ne sais même plus combien de fois Je me suis endetté, je ne compte pas tout ce que je dois Le souffle qui m’a bercé Il fallait bien qu’il se retourne, contre moi Mais si tu m’avais connu quand j’étais vivant, je croyais être roi Le soleil tournait autour de moi, brûlant un jour à la fois On s’est tellement fixés Qu’il n’y a plus de couleur, et je rêve en noir et blanc Je crois en la beauté, mais elle n’est plus la même Elle ne s’est pas montrée, et ça, depuis des années Longtemps j’ai laissé tourner la vie Comme un vieux disque Mais j’ai faussé sur l’hymne à la joie
5.
Le dernier des scoops L’annonce d’un crime parfait Le plus grand des coups Qu’on avait jamais fait Vous auriez vu le magot On avait tout ramassé Du papier, des lingots Qui brillent à tout faire sauter Le temps était à la fête Il fallait bien célébrer Ça vous monte à la tête D’avoir la Main à ses pieds Au cabaret chez Saint-Pierre Des drinks de toutes les couleurs J’aurais jamais imaginé Tout ce qu’on peut faire avec autant De blow, de blé, la neige, l’été, le jeu des jambes des filles de Saint-Tropez Assises au bar, du vin à boire, la vie à mort… Dites-moi comment ne pas aimer? Au milieu des bouteilles Tout habillé, je me réveille, pas un bruit J’ai compris que je m’étais fait doubler Pourtant, j’avais tout pensé Le jour, l’heure et l’endroit Le cerveau, c’était moi, je me suis bien fait baiser Pendant des mois, j’ai galéré, obligé de me cacher Mais un dimanche au soir dans un café à la télé Je vois mes complices se faire emmener et menotter Dès lors, vous comprenez que c’est avec moi qu’il faudra marcher Pour la blow, le blé, la neige, l’été, le jeu des jambes des filles de Saint-Tropez Assises au bar, du vin à boire, la vie à mort… Dites-moi comment ne pas aimer? Les filles au bar, du vin à boire, la vie à mort, dites-moi comment ne pas aimer? Mon cœur qui bat, toujours plus fort, encore et encore… Dites-moi comment ne pas aimer?
6.
Pour qui tu te crois Quoi de plus déplacé que de fuir à notre époque Tu fausses le pas, ne te fies qu’aux aléas de la joie Si t’es contre moi Rends-moi la vie facile et polarise l’onde de choc Dans tous mes états, tu me cherches et ça me ramène à toi Bats-toi, mon cœur est au plancher Va, fais ton numéro et qui vivra verra On s’était juré de garder la foi mais Le rideau se lève et c’est n’importe quoi On se voit du haut de nos prisons La colère et le feu, la guerre à nous deux Si tu oses encore me faire marcher Je réglerai ton besoin d’attention Tu me cherches et ça me ramène à toi Attention! Tu me cherches et ça me ramène à toi C’est chacun pour soi Comment se pardonner d’avoir aimé de la sorte? On s’est brûlés déjà, on peut bien s’allumer une autre fois Tant pis, je me bats Je ne peux l’empêcher, et que le diable l’emporte! Dans tous mes états, tu me cherches et ça me ramène à toi Bats-toi, mon cœur est au plancher Va, fais ton numéro et qui vivra verra On s’était juré de garder la foi mais Le rideau se lève et c’est n’importe quoi On se voit du haut de nos prisons La colère et le feu, la guerre à nous deux Si tu oses encore me faire marcher Je réglerai ton besoin d’attention Tu me cherches et ça me ramène à toi Attention! Tu me cherches et ça me ramène à toi Attention! Tu me cherches et ça me ramène à toi Attention! Tu me cherches et ça me ramène à toi
7.
Rejoins-moi 03:56
Tant les journées se répètent Qu’elles m’empêchent de dormir Je crois bien devenir fou Le sang qui monte à la tête Et ce bruit qui me rend sourd Mais au fond, je ne vois pas pourquoi ce matin serait gris Rejoins-moi à la fin du monde Toi et moi pour que tout s’effondre J’ai ce rêve où tout s’arrête Où je ne dois plus courir Prendre la vie à mon cou Autour les murs s’écroulent Et la poussière couvre tout Mais je sais qu’en étant près de toi, je serai à l’abri Rejoins-moi à la fin du monde Toi et moi pour que tout s’effondre Rejoins-moi à la fin du monde Toi et moi pour que tout s’effondre Quand le ciel changera Et que la ville tremblera Je resterai à tes côtés Tête appuyée sur l’oreiller Quand le ciel changera Et que la ville tremblera Je te retrouv’rai à la fin Au lever du jour qui s’éteint Rejoins-moi à la fin du monde Toi et moi pour que tout s’effondre Rejoins-moi à la fin du monde Toi et moi pour que tout s’effondre Pour que tout s’effondre Pour que tout s’effondre Pour que tout s’effondre
8.
Elle est ma gloire du matin Parfumée à l’eau de rose Au moindre sourire, elle m’atteint Sous la couverture qu’elle embaume En saluant le soleil tout bas Qui s’est levé un peu trop tôt Entre les veilles et nos ébats On aime se croire à fleur de peau On aime se croire à fleur de peau… L’avenir tient à son chagrin Et dans le thé, on lit des choses Un aperçu du quotidien L’endroit où l’amour se repose Oubliant le soleil, je crois Qu’on s’est couchés encore plus tôt Entre les veilles et nos ébats Qu’on aime se croire à fleur de peau On aime se croire à fleur de peau…
9.
Renégat 03:00
Pas besoin de crier si fort Le ciel n’est pas à veille de tomber On fabrique du bonheur à la chaîne Oh! dites-moi à quoi je suis accro La loi de l’offre et la réclame Sans même avoir à nous demander La parano du paradis moderne C’est qu’on ne peut pas tout consommer à la fois Mais voilà que dans la nuit, je m’élance Quand j’ai mis feu au clair de lune On était déjà des milliers Dans les rues, à défier les étoiles Comment se contenter du ciel Quand on peut tomber de plus haut Attaque à la sensation forte Ça casse d’une vitrine à l’autre Il paraît difficile d’être humain Redites-moi à quoi je suis accro La solidarité en panne Allez savoir à qui la faute Si parfois, je m’abandonne à la scène C’est qu’on ne guérira jamais le renégat Mais voilà que dans la nuit, je m’élance Quand j’ai mis feu au clair de lune On était déjà des milliers Dans les rues, à défier les étoiles Comment se contenter du ciel Quand on peut tomber de plus haut Voilà que dans la nuit, je m’élance Quand j’ai mis feu au clair de lune On était déjà des milliers Dans les rues, à défier les étoiles Comment se contenter du ciel Quand on peut tomber de plus haut Mmmm! Plus haut! Mmmm! Dans les rues, à défier les étoiles Comment se contenter du ciel Quand on peut tomber de plus haut
10.
Est-ce que tout est perdu? Il me semble que tout tremble Que les sables sont encore un peu plus mouvants Je me suis mis à nu Mais devant des miroirs qui renvoyaient Mes désirs au plus offrant Partout, j’ai menti, abusé aussi Tout simplement Quand tout a été dit J’ai senti, qu’au point où j’en suis Vaut mieux que je m’en aille Que je m’en aille… Et si tout est perdu Il s’avère qu’une vie de travers Ne me renverse plus autant Tout paraît déjà vu J’empruntais des couloirs sans savoir Qu’ils ramenaient au même endroit Surtout, j’ai menti, abusé aussi Tout simplement Quand tout a été dit J’ai senti, qu’au point où j’en suis Vaut mieux que je m’en aille Vaut mieux que je m’en aille Que je m’en aille Que je m’en aille… Est-ce que tout est perdu? Il me semble que tout tremble Que les sables sont encore un peu plus mouvants Il me semble que tout tremble Que les sables sont encore un peu plus mouvants J’empruntais des couloirs sans savoir Qu’ils ramenaient au même endroit Qu’ils ramenaient au même endroit Vaut mieux que je m’en aille Vaut mieux que je m’en aille Vaut mieux que je m’en aille Que je m’en aille…
11.
Princesse 02:45
Elle a tout pour plaire Ne connaît pas la misère Des amants, des amis Tout pour combattre l’ennui Le chauffeur, la limo La sacoche avec le chiot Les éclats les sabots Tout pour mieux tomber de haut On l’adore, on la sert Sans jamais la satisfaire La satisfaire Princesse de la vie en rose Elle n’en aura jamais assez mais Du haut de sa tour Elle n’a que le monde à ses pieds Jusqu’au bout elle joue son rôle Nous porter sur ses épaules Les chimères, les ragots Chacun y trouve son lot Elle va perdre la face On voudrait être à sa place De sauveurs à bourreaux C’est à qui aura sa peau Dans sa gloire, on la perd Sans jamais la satisfaire La satisfaire
12.
J’ai rencontré une fille Une fille de bonne famille Elle était toute seule assise au bar Le regard qui déshabille J’en salivais des papilles J’en ai fini les lèvres en sang, hier soir…ouai ! Je n’avais pas embrassé une fille sur la bouche depuis longtemps Je n’avais pas embrassé une fille sur la bouche depuis longtemps Seulement, elle m’a crié, elle m’a crié : « Hé ! je ne suis pas le genre de fille qui fait ce genre de truc là Je ne suis pas de celles qui font des trucs de ce genre là Du moins…du moins…du moins Pas le premier soir… Non, pas le premier soir… » Je sais, j’ai mauvaise mine Je n’ai pas saisi sa combine Elle m’a mordu la gamine, trop fort Si elle est prude, je présume Qu’elle n’est pas dupe et je l’assume J’aurais dû lire entre les lignes d’accord Moi qui, n’avais pas embrassé une fille sur la bouche depuis longtemps Je n’avais pas embrassé une fille sur la bouche depuis longtemps Seulement, elle m’a crié, elle m’a crié : « Hé ! je ne suis pas le genre de fille qui fait ce genre de truc là Je ne suis pas de celles qui font des trucs de ce genre là Du moins…du moins…du moins Pas le premier soir… Non, pas le premier soir… »
13.

credits

released January 20, 2015

Paroles et musique
La musique de Fancy Ghetto a été composée et mise en chantier par Alexandre Désilets. De cette musique ont été imaginés un univers et des histoires cosignés avec Mathieu Leclerc, son frère d'armes.
*Rejoins–moi a été co–composée et coécrite avec Éric Goulet.

La bande
Samuel Joly : batterie, percussions, chœurs sur Bats–toi mon cœur et Perle rare
François Plante : basse électrique, chœurs sur Bats–toi mon cœur
Olivier Langevin : guitare électrique
François Lafontaine : synth, piano, piano préparé, traitements
Alexandre Désilets : voix, guit–vox, chœurs, omnichord, effets vocaux

Complices invités
Robbie Kuster : marimba sur Bats–toi mon cœur
Julien Sagot : percussions sur Bats–toi mon cœur
Marie–Pierre Arthur : chœurs sur Bats–toi mon cœur et Rejoins–moi Erika Angell : chœurs sur Bats–toi mon cœur

Les présumés coupables
Réalisation : François Lafontaine
Coréalisation et direction artistique : Alexandre Désilets
Prise de son et mixage : Pierre Girard
Arrangements : François Lafontaine, Samuel Joly, François Plante, Olivier Langevin, Alexandre Désilets et Pierre Girard
Mastering : Marc Thériault

Lieux du crime
Enregistré live au studio de Pierre Marchand, un coup monté en dix jours, en plein mois de sept. 2013
Mixage : Studio3 du Planet Studios
Mastering : Le Lab Mastering
Design : Fred Jourdain
Photo de couverture deluxe: Laurence Labat
Graphisme : Peter Edwards
Logo : Agent Illustrateur
Direction artistique : Alexandre Désilets

Remerciements
Mes parents, mes frères, Ariane, Lyette et Chantal, Mathieu, Kyria, Franz, Marie Neige et toute la gang chez Indica, Nathalie Bourget, Alex Maltais, La Royale Électrique, Jim Corcoran, Ian Cameron, Ganael, Pascal Shefteshy et studio PM, la gang chez Planet Studios, Sébastien Blais–Montpetit au Studio de l’Est, Alex McMahon, Yves Marchand, Renée de chez Mavi Jeans, mes amis.

Le 2.0
Félix et Arthur (Indica), Ombilicus Mundi, Hypractif, Ariane Char- bonneau
Le livret de Fancy Ghetto est disponible au www.alexandredesilets.com

Nous reconnaissons l'appui financier du gouvernement du Canada par l'entremise du Ministère du Patrimoine canadien (Fonds de la Musique du Canada)

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